Les fatigants
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Si l’on pense beaucoup à l’horrible Fête de famille, de Cédric Kahn, le nouveau film de Valeria Bruni Tedeshi – Pourquoi je regarde ça, franchement ? – est plutôt un croisement bâtard, plus théorique, mais tout aussi clos et solaire, respectivement parlant, entre Vous n’avez encore rien vu, d’Alain Resnais et La grande Bellezza, de Paolo Sorrentino. Je grossis, évidemment, mais citer ces trois étrons me permet simplement de faire partager l’angoisse que j’ai traversée devant le visionnage de ce machin insupportable. Tout est usant là-dedans, du jeu des acteurs au petit décalage cynico-depressif mais le plus désagréable c’est son obsession pour la mise en abyme. Les estivants ce n’est que ça : Un film dans le film en train de se faire ou la vie de Tedeshi dans un personnage de réalisatrice qui joue son propre rôle d’actrice. A tel point que tout va dans le triple sens jusqu’à citer sans vergogne le Buñuel du Journal d’une femme de chambre ou La règle du jeu, de Jean Renoir. Mais c’est bien simple : Prenez la tronche de six pieds de longs arboré tout du long (et notamment ici sur la photo) par Riccardo Scarmaccio et bien c’est exactement la gueule que je devais tirer devant ce truc durant deux heures. La mise en abyme est totale.
Créée
le 29 oct. 2020
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