Une tragédie inattendue force d'anciens extraterrestres qui vivent sur Terre en secret depuis des milliers d'années à sortir de l'ombre pour se réunir contre l'ennemi le plus ancien de l'humanité, les Déviants ...
1978, la jeunesse française peut découvrir dans les salles obscures une des premières adaptations cinématographiques de l'univers Marvel et les aventures d'un certain Peter Parker ...
Quelques (...) années plus tard Eternals est le vingt-sixième film (et le troisième de la Phase IV) de l'univers cinématographique Marvel, majoritairement des divertissements de qualité discutable.
Raconté sous forme de (trop longue) saga et faisant suite aux évènements d'Avengers: Endgame, son cahier des charges reste quasi-invariablement le même :
- Compréhensible facilement par un public conquis d'avance, adolescent ou assimilé.
- Message philosophique à la petite semaine.
- Supprimer* des personnages - même importants - de l'histoire originale pour réduire la distribution des rôles.
- Remplacer des personnages hommes du comics par des femmes, ...
- Changer* la fin de cette même histoire afin qu'elle soit moins sombre.
- Représenter ethnies et communautés.
- Ratisser large également en allant d'un morceau d'introduction seventies à faire référence à l'addiction actuelle au smartphone.
Les Éternels semblent du coup venir de la planète Disney ...
De l'antique Mésopotamie à l'actuel Camden ils protègent les humains des Déviants, et occasionnellement arrosent une graine de Céleste.
Ces Éternels ont parfois l'accent de Londres, du Mexique ou d'ailleurs, ... Pourquoi pas.
L'interprétation va du moyen au pénible, le métier de certaines n'y faisant guère, ...
Les décors et effets spéciaux sont réussis.
La bande-son fait le boulot.
L'ensemble ne manque pas de rythme et le spectacle est au rendez-vous même si certaines scènes d'action (la plage, ...) sont visuellement très brouillonnes.
La dernière demi-heure, navrante, et même déprimante de bêtise et de discours mièvres, et les habituelles et non moins inutiles séquences inter- et post-générique closent un film décevant.
La cloche a sonné
*Contre l'avis et/ou l'envie de la réalisatrice.