Après la mort de son père, David fonde une famille mais sombre peu à peu dans la mélancolie. Cette chronique très pudique parle de la mort, celle que l'on se donne, de la transmission et du deuil. Avec une énorme délicatesse et une sobre exploration des sentiments portées par une bienveillance continuelle. Le film commence à la fin des années 70 et se termine une trentaine d'années plus tard. Malgré ses thématiques sombres, le métrage d'Annie Emond, son deuxième, a quelque chose de lumineux dans les grands espaces du Québec. Son interprète masculin principal, Maxim Gaudette est extraordinaire de justesse.