"Nous étions les seigneurs de la création."

Il est parfois cliché mais juste de dire d’un film que ceux qui ne l’ont jamais vu sont chanceux, car ils ont l’occasion de le voir pour la première fois. Les Évadés entre clairement dans cette catégorie.

Dans cette adaptation du roman de Stephen King, nous suivons les années en prison de Andy Dufresne (Tim Robbin), condamné à vie pour le double meurtre de sa femme et de son amant. Ainsi nous observons son évolution derrière les barreaux. Loin d’être un simple film sur la vie en prison à l’époque, Le Evadés est certainement l’un des meilleurs films sur l’amitié et l’espoir dans l’histoire du cinéma.

Narrée par l’unique Morgan Freeman dans le rôle du meilleur ami d’Andy, “Red”, l’histoire nous dépeint avec brio des prisonniers qui tentent de garder leur liberté d’esprit, afin d’oublier ces murs qui les enferment. Ces murs surtout les changent, les “institutionnalisent”, car “On t’a envoyé ici pour la vie, et c’est exactement ce qu’on te prend.”.

Comment s’adapter à un monde aussi sombre tout en gardant son intégrité ?

Séquences dramatiques ou magnifiques, rebondissements, moments de calme ou rythme soutenu, bande originale maîtrisée, dialogues travaillés et pleins de phrases accrocheuses, il ne manque rien dans cette œuvre. Ce cocktail mélangé à des personnage superbement interprétés donne lieu à de nombreux moments cultes, et une fin magnifique, pour donner un film qu’il faut absolument voir. “Le salut est à l’intérieur.”

Bien lire ceci : IL FAUT LE VOIR!

Mais comme dit Andy : “Est-ce que tu sais lire, connard inculte ?”