Les évadés !

Alors que sa carriére avait réellement démarré avec la mise en scéne d’un corut métrage adapté de Stephen King, Frank Darabont débute au cinéma… avec une adaptation de Stephen King !

Andy Dufresne est un jeune banquier emprisonné our le meurtre de sa femme et de l’amant de celle ci. Il affirme être innocent. Arrivé en prison, lui qui ne semble pas avoir les épaules va pourtant se faire une place et ne demande qu’une chose : un poster de Rita Hayworth…

Le roman court de King est déjà un joli morceau d’émotion, faisant partie d’une suite de roman court à fort potentiel dramatique, délaissant grandement le fantastique. Rita Hayworth ou la rédemption de Shawshank en faisit partie. Avec ce drame carcéral totalement humain, décidant de rappeler que la justice a ses failles, qu’elle peut elle aussi réduire des vies à néant, Les évadés parvient, en prés de 2h30 (ce qui n’est pas rien), à faire vivre toute une galerie de taulard plus ou moins coupable, plus ou moins sympathique, mais tous coincés dans ce microcosme, cette mini société qui a ses propres régles.

Il faut bien dire qu’entre un Morgan Freeman génial, un Tim Robbins inoubliable ou encore un Bob Gunton qui joue le direction de prison corrompu, il y a peu de chose à reprocher aux évadés, qui semble parfait sur touts les points…. hormis un final créé pour l’occasion bien contre l’avis de Darabont. Forcément, il convainc eu et on référera s’arrêter quelques secondes plus tôt. Reste que le film existe grâce às es drames, domaine dans lequel excelle King, mais aussi Darabont. L’association entre les deux étaient évidente. Le résultat l’est tout autant.