Que dire ? C'est le genre de film qui laisse le simple spectateur forcément dubitatif, il n'est rien face à une telle œuvre. Ici tout est métaphysique... Il est question du bien, du mal et de tout ce qui nous dépasse, surtout Satan et son armée et des sortes de monstres qui apparaissent tout en faisant des saltos (et en disant leur prénom comme des pokémons).
Il faut imaginer une sorte de Power Rangers totalement hallucinant à base de lutte contre satan, de méchant Dracula chinois bisexuel (qui change ici de définition puisque ça signifie non pas qu'il est attiré par les femmes et les hommes, mais que la personne est hermaphrodite), avec un doublage aux fraises... ça vaut le coup d’œil.
Je n'ose en dire plus par peur de déflorer le film... Par peur de dévoiler ce qui en fait l'essence...
(même s'il faut avouer que comme tous les nanars une fois la découverte passée, ça devient très vite redondant, au bout de la quatrième ou cinquième pirouettes, vu que c'est le même plan qui revient en boucle, ben la joie, le bonheur, toutes ces sensations qui font la magnificence, que dis-je, la quintessence du cinéma, finit par s'effacer... un peu comme une jeune femme se fane lorsqu'elle perd sa fraîcheur)
Cependant comme dans une relation la déception finale ne doit pas gâcher les souvenirs heureux des débuts... la joie de la découverte des petits trucs qui dépassent...