Voir le film
Vainqueur du Prix du Jury au dernier Festival de Cannes, Les Feuilles Mortes raconte une histoire d'amour entre deux personnes solitaires, suite à leur rencontre dans un karaoké miteux d'Helsinki.
Kaurismäki dépeint comme à son habitude des personnages particulièrement froids, enfermés dans une routine rythmée par la tristesse et la solitude. La réalisation est plutôt bonne, avec de très beaux éclairages, et un mélange surprenant de couleurs vives avec une photo aux teintes très froides. L'interprétation est également au rendez-vous, avec deux protagonistes principaux assez touchant dans ces rôles d'âmes perdues, qui tentent de vivre leur dernier (et sans doute premier) amour. Enfin, l'écriture du film est vraiment à noter, avec un humour subtil mais qui fait très souvent mouche.
Malheureusement, à vouloir entretenir cette légèreté et cette froideur constante, le réalisateur nous perd dans un rythme assez soporifique, au sein d'une histoire bien trop convenue pour nous emporter émotionnellement.
Créée
le 1 oct. 2023
Critique lue 36 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Les Feuilles mortes
C’est probablement un des critères qui permet de définir la grandeur et la singularité d’un cinéaste que de constater la joie avec laquelle on accueille son nouveau film, qui semble être le même que...
le 21 sept. 2023
86 j'aime
4
En 1990, on découvrait avec enthousiasme un Aki Kaurismäki (4 avril 1957, Finlande - ) totalement déjanté, imprévisible et hyper créatif, grâce à son survitaminé Leningrad Cowboys go America...
le 4 sept. 2023
47 j'aime
10
[Chers lecteurs, chères lectrices (enfin, s'il y en a !), je suis obligé de vous faire une confidence embarrassante. En un quart de siècle de cinéphilie, je n'avais jamais vu le moindre film d'Aki...
Par
le 22 sept. 2023
35 j'aime
13
Du même critique
Dans la liste des incompréhensions totales de l'année, on pourra aisément insérer le nouveau long-métrage des frères Larrieu. Unanimement acclamé par la critique, Le Roman de Jim est au mieux un...
Par
le 25 août 2024
31 j'aime
7
Ouverture1947. Une silhouette est filmée de dos, errant dans une foule immense, plongée dans une obscurité étouffante. L’homme parvient enfin à s’en extirper, et la lumière du jour finit par révéler...
Par
il y a 6 jours
12 j'aime
1
Première séance ciné de 2025, pour l'une de mes plus grosses attentes de l'année. Le dernier long-métrage d'Almodóvar ayant effectivement plutôt fait sensation lors de son passage en festival, et...
Par
le 8 janv. 2025
10 j'aime
