Et ben...
Un acteur connu que pour une quelconque pub de parfum, une actrice découverte la veille en regardant A Single Man, et voilà.
Choc.
Je lis, ô humour, grâce à à papa-wikipedia, que "The Independent critique le caractère ordinaire du monde futuriste présenté".
Joli, les mecs! Parce que pour ma part, c'est bien la première fois qu'on me propose un futur réaliste. D'ailleurs, je ne vois pas vraiment comment un futur peut être "ordinaire". Dans Children of Men, le futur représente ce que tout le monde craint, la fertilité mise à part.
Comble de l'ironie, notre ami Jacob nous explique que le fils du héros est mort pendant la pandémie de grippe de 2008. Ce film est sorti en 2006. H1N1 c'était en...2009. Pas loin.
Une conception du futur assez foutrement géniale, qui prend en compte le "progrès", comme les gens l'appellent, mais de façon réaliste : vous ne verrez pas ici de voitures volantes, par exemple. Parce que oui les amis, il n'y aura pas de voiture volante en 2027. De même, il prolonge les courbes de l'évolution de notre société sur le plan juridique : libéralisation accrue, allant jusqu'à légaliser des moyens de suicide médicalisés : Quietus, ça s'appelle. Foutredieu, que c'est complet.
Je coupe court à cet éloge mérité d'un oeil très fin et inespéré sur les dérives de la société d'aujourd'hui blablabla pour m'aligner sur le reste :
Une ambiance à te faire regretter de cligner des yeux et des acteurs difficilement réprochables s'y ajoutent en effet, avant de se voir parachevés par ces plans-séquence proprement incroyables (plus de six minutes pour le dernier, et genre il marche pas juste dans la rue, suis mon regard *koffVantoussSant*).
Un film aussi bon que discret.
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