Les tribulations d'une chinoise à Paris.

Film sans prétention, sans titre accrocheur, qui m'a laissé dubitatif, et question fin, on reste sur sa faim...Vous vous la ferez vous-même : je déteste !

Probablement un premier film pour Olivier Meys qui tombe dans tous les pièges des débutants car on suit ce film avec intérêt, certes, mais sans empathie ! Mais comme on doit être apprenti avant d'être maître, ma notation bienveillante tient compte de ces premiers tours de manivelle ou plutôt de "moteur"...

La démarche de la maman chinoise qui laisse en plan mari et enfant en Asie pour faire bonne fortune dans la capitale française (du moins le croit-elle) tombe dans le piège de "l'herbe est toujours plus verte ailleurs"... Or n'est pas Christophe Colomb qui veut...

Je n'ai du reste aucunement été convaincu d'une chance quelconque de réussite de l'aventurière. Mais la morale de l'histoire pour moi c'est "les mâles chinois seraient-ils des nouilles ?"

Couil... molles ? Opportunistes ?

Car au-lieu de laisser leurs femmes tenter le jack-pot du fric dans une ville de tous les risques, (et y sombrer, surtout les femmes) pourquoi n'ont-ils pas joué les explorateurs eux-mêmes ?

Ou à tout le moins pris bien plus de précautions avant qu'elles n'affrontent les dangers multiples, l'inconnu, et prévu des boucles de rattrapage ! On dirait des gamins stupides ! N'y a-t-il donc plus d'ambassades chinoises à Paris ?

Pire : il y en a même un autre, appâté par le gain et la pseudo-réussite, qui envoie sa femme au front parisien et sans munitions ! Ahurissant... On se dit même que souteneur, finalement, est-ce que ça le gênerait vraiment ? L'argent n'a pas d'odeur.

Bref à en croire Meys les trottoirs parisiens ont encore de beaux jours devant eux avec l'invasion asiatique... Maintenant, la prostitution c'est un peu la solution de facilité dans cette aventure ! On trouve quand même d'autres travaux "au black" à Paris si on n' est pas trop exigeant...

On ne se sent jamais aussi seul que dans une ville surpeuplée : c'est ce que j'ai constaté lorsque moi-même j'ai fait mon expérience parisienne qui se voulait provisoire.

Car je connaissais, vous aussi sûrement, la devinette : "Quelle est la différence entre Paris et une jeune fille vierge ?"