Bon je ne voudrais pas briser le parfum d'allégresse et d'admiration dont les effluves ont inspiré la notation de ces sketches, mais en employant un langage moins châtié, plus populaire et plus contemporain, donc moins édulcoré voire franchouillard, il s'agit de la morne vie d'un bar à putes, ou maison close, dans lequel de pauvres courtisanes chichiteuses (geishas) tentent de délester des bourges fortunés de leurs avoirs financiers. Leurs légitimes n'ayant certainement pas été formées aux plaisirs de la chair.
Accessoirement inciter le chaland à fumer de l'opium...
Tout ça aurait pus trouver place sur une scène de théâtre mais n'est pas digne d'un écran de cinéma.
Il ne se passe rien ou pas grand chose... Morte saison pour des marguerites qui ne s'effeuillent même pas !
Je me suis donc prodigieusement ennuyé avec cette débauche de chichis en tous genres où la finalité ne vise qu'à une chose décrite par Dany Brillant :
"Quand je vois tes yeux, je suis amoureux,
Quand je vois ton cul, je suis très déçu..."
Ce qui je vous le concède est moins poétique.
Bien sûr ce film pourra faire l'objet de tas de considérations métaphysiques et de digressions philosophiques autantb qu'intellectuelles, aussi intéresser certains anthropologues sur les moeurs asiatiques...
Mais ne nous apprendra pas où sont passées nos bonnes vieilles maisons closes d'antan.
Remplacées par les cover-girls des sites d'Internet.
Ces fleurs du mal sont désormais devenues des fleurs hors de prix du mâle.
Je me suis ennuyé ! C'est sûrement mieux à vivre qu'à voir vécu !
Quelle drôle d'idée que de programmer ça un 1° novembre !
Arte le 01.11.2021