En-dehors de la guerre

Au début des années, dans une petite ville algérienne alors que la guerre fait encore rage, deux adolescents font les 400 coups, et vivent quelque part en-dehors du conflit, notamment parce qu'ils aiment danser le twist. Mais dans un pays où s'affrontent le FLN et l'armée française, difficile de choisir son camp à un moment où on ne pense qu'à s'amuser.

Je connais Mahmoud Zemmouri uniquement de nom, notamment parce qu'il a joué beaucoup de seconds rôles (de Tchao Pantin jusqu'à Munich de Spielberg !), mais il a eu aussi une carrière en tant que réalisateur. Les folles années du twist est son second film, et il a pour originalité de parler de la guerre par le prisme de ces deux jeunes hommes (Malik Lakhdar-Hamina et Fawzi B. Saichi).

D'ailleurs, c'est une production essentiellement algérienne, bien qu'on y retrouve deux noms connus tels que Jacques Villeret et Richard Bohringer.

Mais les bonnes intentions ne font pas les meilleurs résultats, et il faut dire que, bien que ça dure 85 minutes, c'est assez interminable, en plus d'être filmé de manière très plate. Avec en plus quelque chose que je n'aime pas ; c'est de suggérer le destin de ses personnages lors d'un banc-titre au générique de fin, comme si le manque de moyens pouvait tout permettre.

Pourtant, le film a des atours séduisants comme le fait d'être situé sur les lieux-mêmes des évènements, 25 ans plus tôt, mais cela ne suffit pas pour décrire l'immense ennui éprouvé durant cette histoire.