En vacances dans le Sud, les Charlots se retrouvent, suite à un concours de circonstances, à participer aux Jeux Olympiques pour récupérer celle qui a fait tourner la tête de l'un d'entre eux.
Pour ceux qui ne les ont jamais vu à l’œuvre, le style des Charlots au cinéma est assez difficile à décrire avec des mots. Un mélange de gags enfantins (certains diront débiles...), de burlesque, d'humour absurde, et de mise en scène plus ou moins approximative.
Et surtout, un rythme frénétique et bon enfant, avec un gag toutes les 20 secondes. Le tout dans une atmosphère franchouillarde typique des 70's, avec une bouteille de pinard toujours à portée de main.
"Les Fous du stade" se situe dans le haut du panier de leur filmographie. On n'y retrouve pas le fond politique d'un "Grand Bazar" (si ce n'est quelques vannes sur la publicité dans les milieux sportifs). Mais c'est très bienveillant, mené avec rythme, et ça détourne agréablement l'environnement des stades olympiques. Et je peux que saluer certains trucages qui ont du demander un peu d'inventivité, pour produire des gags visuels sympathiques.
Notre quatre gaillards manquent ici un peu de charisme, et il faut dire que l'intrigue est légère. Ils sont simplement à la poursuite d'une jeune fille ! Toutefois Paul Préboist rattrape le coup en épicier local voulant protéger sa fille.
Votre appréciation du film dépendra fortement des circonstances dans lesquels vous le découvrirez. Si comme moi vous l'avez vu enfant, vous aurez sûrement de l'indulgence. Si vous le découvrez adulte et tout seul, vous risquez d'être saturé, voire consterné par l'enchaînement de gags bébêtes...