Du suspense jusqu'au bout, le détail qui change tout.
Commençons par faire un petit tour rapide sur la filmographie de Dario Argento:
Entre 1970 et 1971: Il réalise une trilogie*animalière*
1970: -L'oiseau aux plumages de cristal (L'Uccello dalle piume di cristallo)
1971: -Le chat à neuf queues (Il gatto a nove code), Quatre mouches de velours gris (Quattro Mosche di Velutto Grigio)
1973: -Cinq jours à Milan (La cinque giornate), film à part dans sa filmographie puisqu'il décide de changer de genre et de réaliser un drame plutôt qu'un giallo.
1975: -Les frissons de l'angoisse (Profondo Rosso) , le film qui nous intéresse donc aujourd'hui.
Vient ensuite la trilogie des enfers:
1977: -Suspiria, sans aucun doute son film le plus connu
1980: -Inferno et la Troisième Mère sorti en 2007
1982: -Ténèbres (Tenebre)
1985: -Phenomena, avec Jennifer Connelly qui apparaît à l'écran pour la deuxième fois après Il était une fois en Amérique de Sergio Leone en 1984
1987: -Opéra (Opera)
1990: -Deux yeux maléfiques (due occhi diabolici)
1993: -Trauma
1996: -Le syndrome de Stendhal (La sindrome di Stendhal)
Je m'arrête là, le reste de sa filmographie est mauvais.
Profondo Rosso ou Les Frissons de l'angoisse en français est un film italien ayant vu le jour en 1975. Je tiens à préciser que c'est un Giallo, genre italien mélangeant le thriller italien et le slasher.
Pour ce film Argento s'est inspiré du film Blow-Up sorti en 1966 et réalisé par Michelangelo Antonioni, ce n'est donc pas un hasard si nous retrouvons au casting David Hemmings.
Il y a aussi Daria Nicolodi qui deviendra sa compagne pendant le tournage.
Le film est bourré de petits détails découverts au fur et à mesure que l'enquête progresse (une maison, un dessin, un tableau, un miroir, une photo, un bout d'écaille,....).
Dans ce film, Dario apporte une petite touche de fantastique et quelques clins d'œil au cinéma d'horreur comme la médium qui communique avec les esprits, la maison en ruines soit disant hantée ou encore la petite fille apparemment démoniaque.
En bref Argento nous offre une œuvre riche dans tous les sens du terme (photographie, esthétique, scénario,...), tout y est parfait.
La perfection signée Dario Argento.
Je tiens à préciser que ma critique est loin d'être parfaite, je manque de vocabulaire cinématographique c'est certain mais je voulais rendre un hommage à ce grand réalisateur des années 70-80.