Érotique poésie : fesses, je vous aime
À toi le vieux, autrefois passionné qui a perdu toute virilité
Ta femme castatrice et cul serré, qui a fait de toi cette vieille carne desséchée
Carcasse privée de passion, de chaleur, de saveur, aucun droit de rêver
À toi le peintre inspiré aujourd'hui vendeur de parapluies émasculé
Déambulant sur les routes le temps d'une virée, te permettant ainsi de t'échapper
Cruelle fatalité qui inlassablement te fait revenir dans ton foyer de châtré
À toi le fasciné assoiffé du plus bel attribut dont la femme est dotée
L’antre du diable, l'antre de Dieu, celui qui ta longuement hypnotisé
Irrésistible plaisir d'éternité dont tu étais privé
À toi douce enfant, que j'ai rencontrée sur ma route de solitude
Qui fait renaître en moi un sentiment de béatitude
La rondeur de tes fesses à la disposition rebondie
Fait éclater dans mon corps un sentiment primaire de folie
À toi jeune démone du péché qui t'offre à moi le vieux qui n'oser plus espérer
Le repos du guerrier je délaisse pour une bataille embrasée
Je veux cueillir à pleine main tes deux formes si engageantes
Les palper, les pétrir dans une passion débordante
Généreuses planètes jumelles, qui attirent mes mains de sculpteur
Dans un chavirement de fascination mon souffle court parcourt tes rondeurs
La chaleur de mes spasmes chauds fait couler sur tes fesses
Des perles de sueur nacrées s'infiltrant dans tes diablesses
Ton corps brulant m'invite fébrilement à promener mes lèvres
Pour fondre ma langue avec passion dans ton sillon de rêve
Tes fesses au gout sucré d'un parfum intense d'ivresse
Sont promesses d'effusion de caresses et d'allégresse, oh toi ma duchesse
Rondeurs charnues voluptueuses ! miraculeuses ! sulfureuses !
Tout en bas de tes reins à la texture pulpeuse et avantageuse
Je perds la raison plongeant dans l’empire des ténèbres et l’empire des lumières
Qui absorbe en moi l’esprit et la matière
Oh cambre-toi ma dulcinée, pour me perdre dans tes monts arrondis
Deviens mon offrande, ma propagande, mon merveilleux infini
Je deviens fou, mon esprit s'égare, divague, pour mieux exploser
Je veux hurler et proclamer au monde entier :
"Oh nom de Dieu quelle merveille ! La plus belle chose au monde ! Un cul ! Un cul de bonne femme. Oh il est magnifique. Je vais le peindre en vert, en bleu en rouge, en jaune... il est magnifique. J'y passerais des jours, des nuits, des mois s'il le faut ! Oh nom de Dieu de bordel de merde ! Tu me rends dingue ! Tu me rends fou ! Creuse toi bien. Ton cul... ton cul c'est mon génie."
Oh allégresse maîtresse, ton cul est un cadeau que Dieu ne mérite point
Qui explose tous mes sens en une macédoine de saveur disjoints
Tu es le point de convergence entre le pinceau et la toile
Ma grand-voile vers les étoiles
Je ne me souviens plus de la douleur : adieu vieille mégère catho mal baisée
Bonjour jeunesse pulpeuse aux fesses fermes et généreusement proportionnées
À toi ma dulcinée que j'aime, qui m'a ravivé, sauvé
Imprégné que je suis par ta jeune et flamboyante vitalité
À toi le jeune homme que je fus qui habite aujourd'hui ma carcasse de vieux
Je l'aime et je la vis, cette insouciance qui aujourd'hui me rend heureux
Les plaisirs que les sexes se donnent l'un à l'autre, s'offrent jusqu'à l'épuisement pour le meilleur des tourments
Celui de la passion des corps des Galettes de Pont-Aven.