La France a un incroyable talent.
Guillaume Gallienne est derrière la caméra, mais aussi sur le devant de la scène. Il écrit, réalise, joue les deux rôles majeurs du film. Mais, plus omniprésentes encore que lui à l’écran, il y a les femmes. Vous, les femmes, nous les femmes, jamais aussi bien représentées, aussi belles, aussi sacrées que dans ce film sensible et terriblement drôle. Gallienne a l’art de l’écriture, de la tournure et un sens de l’humour ravageur. J’ai secoué la rangée de mes éclats de rire et j’en aurais pleuré tant c’était bon (et femme qui rit…). Merde, que c’était intelligent ! Diable, que Diane Kruger était… généreuse ! Merci, Guillaume Gallienne, de prouver une bonne fois pour toutes qu’il existe encore un cinéma modeste, brillant et divertissant. G. Canet, D. Boon, A. Kechiche, prenez-en donc de la graine, sortez vos petits mouchoirs et pleurez de n’être que des ânes prétentieux aux trop longues oreilles.