Avant, Guillaume Gallienne pour moi c'était exclusivement des rôles très secondaires. Un type je-sais-tout je-suis-là-dans-l'-ombre... mais ça c'était avant.
Récemment il y a eu son rôle de Pierre Bergé dans Yves Saint-Laurent où il était excellent en mec protecteur, amoureux et terriblement doué en affaires, sensible à l'art. Le type est un pro et le prouve.
Guillaume et les Garçons, ça faisait une poignée de moi que je cherchais à le voir et qu'il avait été trop peu projeté dans ma régions. J'avais entendu des échos à tout va et j'avais énormément de difficultés à imaginer ce que pouvait être ce film dont on ne tarissait pas d'éloges.
Et puis Guillaume est nommé à tout bout de champ pendant les Césars et il rafle les trophées. Il est mal à l'aise terriblement ému, manque s'évanouir on dirait. Et on partage tant de bonheur avec lui. Tant de gloire à son génie.
J'ai enfin eu l'occasion de voir ce film. Je le remercie pour sa naïveté, son autodérision, sa tendresse, son coté rêveur. Ce film est futé original en restant humble. Le parallèle théâtre/film est une idée astucieuse. Je le trouve terriblement crédible quand il joue sa mère. Le passage en Espagne m'a plu. Le passage avec Diane Kruger n'était pas forcément nécessaire. La richesse des décors, des jeux, des anecdotes, la force d'interprétation. Les airs de musique choisis. Ce film est une vraie prouesse et rend Guillaume tellement accessible et tellement attachant. Merci. Ce film est une belle leçon de courage, d'émotions, de sagesse.
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