Les garçons sauvages est un film formellement abouti et interprété avec brio. Mais il reste continuellement en surface, dans une pose supposément transgressive, excessivement irritante par moments, à force de répétition et d’allusions sexuelles à la subtilité pachydermique ("ça sent l'huitre", répété ad nauseum...). Le réalisateur, Bertrand Mandico,propulsé génie alors qu'il n'a jusqu'ici rien donné de fameux, est sûr de faire parler de lui pour ses esbroufes, ses plans inutilement provocateurs, et le simple parti pris de l’inversion des genres. Mais son premier long-métrage manque terriblement de substance, dans le traitement même de ces thématiques, apparaissant comme une expérimentation parfois bien belle et inventive, mais fatalement creuse.
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