Je m'attendais à un simple film pour enfants, chiant, et avec plein de vieux trucs tous rabougris...
J'ai été déçu de mon voyage !
"Les Goonies", classique du genre à ce qu'on m'en avait dit, a (selon moi) plusieurs publics. Celui des enfants, à qui il s'adresse en priorité, celui des adultes qui pourront y voir plein d'analyses métaphysiques (je suis allé voir "Interstellar" il y a peu, donc les trucs compliqués, je connais) et celui des cinéphiles. Non ?
- Si !
D'abord, l'amitiés entre les gamins... oui, c'est cliché, mais ils forment une petite communauté où les compétences de chacun sont mises à contribution au fil de leurs aventures. Du héros aventurier, à son frère (pas le type le plus brillant cette "montagne de muscles") mais qui tient terriblement à lui, en passant pour le génie des gadgets, au flambeur à mèche, sans oublier le petit rondouillard maladroit... et observez bien le film : ils ont tous leur heure de gloire !
Sinok... personnage flippant car déformé (suite à plusieurs violences maternelles semble-t-il, subies quand il était nourrisson) n'est-il pas admis parmi les Goonies malgré ses criantes différences ? On dirait que la tolérance a aussi sa place dans ce film. C'est beau, non ?
Alors, "les Goonies" ne s'adresse-t-il pas aussi à des adultes ?
Je n'évoquerai ici que le "coup du Tshirt", parce que c'est celui qui m'a le plus plu, mais il y en a d'autres (références à James Bond par exemple) : en arrachant son haut, Sinok nous montre un magnifique débardeur arborant le -s de Superm... de Sinok. Mais si vous ne le saviez pas, c'est Richard Donner, le réalisateur, qui nous a amené "Superman" en 1979. Coïncidence ? :) J'vous laisse deviner quel public est cette fois visé.
Bonus ? J'adore voir le placement de produits au cinéma... Pepsi, Dominos Pizza, Levis... ils ont dû se faire plaisir au cours du film, mais je vous laisse trouver ça par vous-même ;)
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