A s'en claquer la tête par terre.
"Spiderman", pour moi, c'est avant tout l'occasion pour un ado timide et réservé, de prendre confiance en lui, et de montrer qui il voudrait être. Un peu comme "Carrie" de S. King. "The amazing Spiderman", c'est l'aventure d'un type trop sûr de lui à la base, qui craque son slip avec des lanceurs de toile. Non, plus sérieusement, outre le fait que les origines du héros ont été complètement revues (d'ailleurs, ça part quand même loin c't'histoire... bientôt on va nous apprendre que les Illuminatis ne sont pas étrangers à tout ça) le personnage en lui-même n'a plus grand chose à voir avec la version comics.
Mais à la rigueur, ça, ça ne me gêne pas. Du moins, ça ne me gênerait pas si le reste du film était cool. Mais alors là... qu'est ce que c'est que ce massacre ? On nous vend une grande menace pour Spiderman / un trio de méchants... vu comment cette phase de l'histoire est pliée, Marc Webb - je ne ferai même pas de jeu de mots - aurait pu en rajouter d'autres sans trop de difficultés. Pour moi, "The Amazing Spiderman 2" est un peu comme mes copies de lycée : vite traitées, bien bâclées, mais l'utilisation de stylos de couleur (les effets spéciaux ici) tente de faire illusion.
Même le caméo de Stan Lee n'était pas folichon... c'est dire si on touche le fond, là, non ?
Définitivement : n'y allez pas. Même en DVD, je ne suis pas certain qu'il vaille la peine de se faire saigner les yeux.
Et pour les fans des X-Men qui se demandent que montre le clip - oui, parce qu'il y a un clip X-Men à la fin de Spiderman, aussi incongru que celui puisse paraître (c'est du Marvel, mais l'un est chez Sony, l'autre à la Fox) je veux bien vous raconter en MP.
Reste une question : combien coûte Spiderman & les dégâts qu'il cause au contribuable new-yorkais ?
J'finis par me ranger du côté de John Jonah Jameson...