Dans un grand hôpital, un chirurgien fait la pluie et le beau temps. Luigi Zampa n'a jamais eu peur de s'attaquer à toutes les mafias, au cours de sa carrière. Les grands patrons porte un titre explicite un italien : Bistouris, la mafia blanche. Seulement, sa démonstration que le système hospitalier italien est complètement corrompu (dans les années 70), s'il ne nous étonne guère, pêche par une grande confusion dans un scénario qui s'éparpille sans jamais se recentrer sur son personnage principal. Ou alors, in fine, en l'opposant à son contraire, un médecin honnête, donc, lequel ne s'en sortira pas très bien. Le film, très bavard, n'a pas la fluidité d'un Scola ou la rigueur d'un Rosi, c'est un Zampa de fin de carrière, dont l'esthétique seventies semble aujourd'hui beaucoup plus daté que le noir et blanc des décennies précédentes.

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le 8 avr. 2017

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