Au coeur de la nuit
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La dernière fois que j'ai vu ce film c'était il y a bien longtemps sur ma vieillie VHS, ça fait plaisir de le revoir avec une belle remastérisation, vu en VO et VF comme à l'époque, heureusement que le nom du bad guy ne change pas pour un nom ridicule comme avec ses autres comparses de films cultes (Michael Meyers devient Michel, et Jason Voorhees devient Jackie, oui Jackie et Michel !).
Étonnamment le film est mieux réalisé que dans mes souvenirs, c'est très souvent le contraire quand je n'ai pas vu un film depuis longtemps, je pense que j'ai du le mélanger avec d'autres scènes tirées des autres films de la saga Freddy, beaucoup moins sérieux et bien plus kitsch.
La réalisation donc est vraiment maîtrisé, inventive et intelligente.
Le fait que l'on ne voit que très peu Fred Krueger le rend plus dangereux et mystérieux que prévu.
Les scènes de cauchemars et meurtres sont inventives et très superbement misent en scènes, Wes Craven à un vrai talle pour poser rapidement une ambiance (idem pour Scream).
Le choix de l'actrice était vraiment judicieux, elle joue parfaitement son rôle et fait bien transparaître la relation très "belle et la bête" avec son antagoniste, la fille pure, douce et gentille (le bien) contre le cruel, pervers et affreux brûlé par les flammes de l'enfer (le mal).
Malgré un maquillage fort élaboré pour Freddy, il cache souvent son visage sous son feutre (chapeau) et reste le plus souvent dans l'ombre, comme pour alimenter le "mythe" du Boogeymen.
Finalement en regardant ses suites, ce choix était vraiment des plus judicieux car il gagne en classe et en terreur comparée au côté un peu ridicule ou peu terrifiant des autres épisodes où il se montre tout chauve qu'il est en arborant des larges sourires.
Un excellent film d'horreur avec des effets qui n'ont pas vraiment vieilli (ceux en numérique de Freddy VS Jason par exemple vieillissent très mal et en très peu de temps par contre) pour son budget aussi modeste.
Il est assurément une pierre angulaire dans l'histoire des films d'horreur.
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Créée
le 18 févr. 2014
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