La tranquillité d'un petit village de pêcheurs au Sri Lanska va être perturbée par l'arrivée d'un jeune homme venu de la ville, venu récupérer la négoce de son père. Il va être séduit par une jeune femme, promise à un autre, et subir la confrontation avec le chef du village.
Il est toujours intéressant de découvrir une cinéphilie autre, dans le sens où je n'avais jamais entendu parler du cinéma Sri-Lankais. Mais d'après ce que je vois, il y a un mélange de social, sur la vie modeste de ces gens qui n'ont que la pêche pour vivre, de musique (on entend plusieurs chansons qui résument en gros ce qu'on voit à l'écran), et un drame amoureux qui va affecter cet univers. De plus, l'aspect assez charbonneux du noir et blanc donne là aussi une impression de lointain, comme s'il s'agissait de terres désolées. Mais j'avoue ne pas avoir toutes les clés de compréhension concernant ce pays, que je rapprocherais du cinéma indien, avec une plus grande frontalité concernant la réalité de cette époque, avec en sous-texte le parcours de cette jeune femme qui refuse le destin qu'on lui a tracée et qui être libre de son corps, sa sexualité et surtout, de faire ce qu'elle souhaite au lieu d'être promise à un homme qu'elle n'aime pas.
C'est peut-être un peu long pour ce que ça raconte, ça dure plus de deux heures, mais il y a par moments un aspect documentaire sur le pays et ses traditions qui le rendent plus intéressant qu'il n'y parait. Et il faut aimer les moustaches...