Jamais lu le livre, Les Hauts de hurlevent écrit par Emily Brontë, est réputé par son histoire amoureuse forte et tordue. Entreprendre une adaptation de cette histoire par Andrea Arnold (à mon avis, une des meilleures réal du moment) est juste une idée génialissime vu sa filmographie.
Il existe de bonnes raisons pour apprécier ce film. Visuellement époustouflant et sensationnel, les jeunes comédiens principaux semblent sortis tout droit d'un environnement à problème (comme dans Fish Tank, son précédent film), s'intègrent parfaitement dans ce décor de XIXe siècle avec leurs jeux à la fois sauvage et plein de justesse... En revanche cette fois-ci la réalisation a un peu trop tendance à filmer des flux de lumière sur un mur décrépi ou des poussières flottants dans l'air. Certes, l'aspect esthétique, visuel comme sonore, est irréprochable, mais je reste quand même un peu sur ma faim à cause d'un manque d'histoire pendant 2h09 : le film passe pas mal de temps à contempler dans le vide et la fin me semble baclée à toute vitesse.
L'approche du film d'Andrea Arnold dépeint parfaitement cette histoire d'amour violente et pleine de noiceur, mais je vais quand même lire le livre pour mieux la vivre.