L'espoir avant tout

Au départ, j'étais un peu sceptique concernant ce film (encore un film sur la banlieue), la bande-annonce nous dévoile quasiment tout et comme c'est une histoire vraie et on sait d'avance comment ça finit.
Cela dit, c'est une histoire vraie assez incroyable, l'histoire d'un jeune qui participe avec sa classe au concours national de la déportation et de la résistance à l'initiative de sa professeure d'histoire.
Forcément, c'est une classe difficile avec des élèves insolents et pour la plupart en échec scolaire.
L'enseignante dans le film, incarnée par une Ariane Ascaride qui porte en grande partie le film, décide donc d'inscrire les élèves à ce concours. On les suit alors tout au long du film dans leurs travaux de recherches ; au départ, ils rechignent par peur de l'échec très certainement.
Au final, l'enseignante parvient à leur (re)donner confiance et ils arrivent chacun à leur manière à exprimer quelque chose sur le sujet "Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire".
Ils remportent le premier prix du concours.

Au delà de l'aspect technique du film, je trouve qu'il nous redonne espoir, l'espoir que tout le monde puisse arriver à trouver sa place, sa voie à l'image des différents élèves et surtout le personnage de Théo, d'abord très introverti puis qui s'ouvre aux autres.
Bien sûr, nous ne partons pas tous égaux et dire que nous le sommes tous est totalement faux car nous sommes chacun unique (génétiquement, émotionnellement...). C'est bien ce qui est montré dans ce film.
Aussi, il m'a rappelé la belle phrase : "Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin" pour la partie travail en groupe. Évidemment, ce n'est pas facile à appliquer au quotidien, ça demande des efforts dans nos sociétés individualistes mais pourtant c'est très important.

Au niveau des personnages, petit coup de cœur pour la jeune qui se fait passer pour une dure inculte mais qui en fait est intéressée par la lecture et la culture. J'ai beaucoup la scène du discours ou elle lit avec force et conviction son texte.
Par contre, je n'ai pas trop aimé le personnage d'Olivier, qui un jour décide de se convertir à l'Islam et de s'appeler désormais Brahim, je l'ai trouvé trop caricatural.