A la frontière entre le nanar et le film d’auteur, les Huit Vertus Bafouées est un bon film d’action érotique.
Ça castagne, ça tranche, ça gicle, ça se caresse... que demander de plus ? Les actrices qui jouent les prostituées sont vraiment magnifique autant de par leur visage que leur plastique. On aimerait carrément se retrouver au milieu de ce harem de femmes samouraïs. Puis elles sont toutes mignonnes à se promener nues la main devant l’entre jambe pour outrepasser la censure japonaise.
Les méchants sont tous bien caricaturaux comme on l’aime : dents pourries, rire machiavélique, style reconnaissable entre 1000... c’est un film qui au final ne se prend pas au sérieux même si on y voit quelques légers exercices de styles avec des jeux de lumière.
La scène finale est complètement dingue avec un combat d’anthologie où notre héros, sous l’effet de l’opium, va s’attaquer à des dizaines de soldats.
Petit bémol sur le rythme quand même, c’est parfois à la limite du chiant, mais heureusement vite rattrapé par un plan nichon de toute beauté.