L’Envol est un centre d’accueil de jours pour femmes SDF. Dirigé par quatre femmes, assistantes sociales et psychologue, il ouvre ses portes à 8H pour permettre aux femmes qui vivent dans la rue de prendre un petit-déjeuner, une douche, se reposer, recharger leur portable... jusqu’au soir où elles sont censées retrouver un foyer de nuit… ou la rue.
Or, sous un prétexte absurde dont seule l’administration française a le secret, la mairie le menace de fermeture.
Mon opinion
Ce film met les spectateur en équilibre permanent entre rire et larmes tant les situations dépeintes sont pitoyables mais aussi tant la joie et l’humour sont constamment présents.
La bande de bracassés est menée tambour battant par l’impayable Corinne Masiero (Manu), suivie de près par les non-moins épatantes Audrey Lamy (Audrey) qui fait avaler des couleuvres à Dimitri, son gentil épagneul de frère (Pablo Pauly), mais aussi Noémie Lvovsky (Hélène) et l’inénarrable Angélique (Déborah Lukumuena).
Toutes quatre se démènent à leur façon peu catholique pour trouver des solutions en faisant des pieds de nez aux institutions et, à force de roublardise, de mensonges et de débrouillardise, elles parviennent à révéler les talents de chacune de ces femmes cassées et salies par la vie, leur redonner l’envie de vivre et l’orgueil de se dresser face à la société qui en a fait des « invisibles ». On aimerait que toutes las assistantes sociales ressemblent à Manu, Audrey ou Hélène. Un film qui nous touche par sa générosité et sans voyeurisme. Jubilatoire !