Mike (Matt Damon) est jeune, beau, étudiant en droit, il a les dents aussi blanches que sa copine est blonde. Sa vie se partage entre les cours, surtout ceux du Professeur Petrovsky, son « mentor », et la vie dans l’appart de 150 m2 qu’il partage avec Jo, sa meuf. Mais voilà, un beau jour, son meilleur pote Verme (Edward Norton) sort de prison. Alors il va l’attendre, et c’est cool les retrouvailles.
Cool, sauf que le truc qu’on apprend, c’est qu’avant qu’il soit en taule, tous les deux faisaient bien la paire au poker, le genre je connais tes petits tics, tu connais les miens, on fait comme si on s’était jamais vus et on vide les poches des autres l’air de rien. Mais depuis Mike a arrêté, et rien ne le fera reprendre parce que sa copine veut pas. Malgré cela, le soir où son pote sort de prison, il l’amène dans une maison où se tient une partie et il repart, mais 200 mètres plus loin il fait demi-tour et vient taper le carton, juste comme ça histoire de se faire plaisir, mais pas de grosses parties, juré.
Tu parles, il est bien vite repris dans l’engrenage, et voilà qu’ils se remettent à jouer tous les deux, comme au bon vieux temps. La différence, c’est que Verme doit pas mal de thunes à des gars plus ou moins maffieux, dont Teddy KGB (John Malkovich) qui est russe et qui rigole pas. Et en cinq jours c’est pas facile de trouver 15 000 dollars comme ça, alors qu’est-ce qu’il leur reste à faire ? Jouer…
Je ne vous raconte pas la suite, mais vous imaginez bien le truc, avec Mike qui est au bord de la banqueroute, va-t-il tout perdre et se faire démonter la tête par les Ruskoffs ? Angoisse ! Mais non, il a une suite dans sa main, ouf on a bien cru que c’était la fin, et heureusement c’est la fin.
On aime : Martin Landau dans le rôle du vieux professeur compréhensif, John Malkovich barbu et son doubleur italien qui parle avec un accent russe, John Turturro en Turc.
On aime moins : Edward Norton, pas au top de sa forme ; Matt Damon qui a les dents trop blanches pour un vrai joueur de poker (et qui ne fume pas) ; le rôle féminin qui ne sert strictement à rien ; la musique, inexistante.