Au départ, c'est très longuet, limite décourageant. On finit dans un cimetière avec un homme d'un certain âge, qui a son pantalon qui monte trop haut, qui marche. Puis vient le générique... J'ai espoir d'être tout de même ébloui à un moment car j'aime bien l'idée du film.
C'est à ce moment-là que je me suis décidé à aller me faire couler un bain. Je n'aurai, en effet, plus d'eau chaude pendant quasiment une semaine à cause de travaux. Les bains d'eau froide c'est pas vraiment mon truc. Comme j'aime vraiment les bains, sans mousse, je ne me vois pas attendre une semaine. Je ne m'imagine pas, d'ailleurs, le temps que ça me prendrait de faire chauffer la quantité d'eau nécessaire à mon bain (une eau qui refroidirait d'ailleurs au fur et à mesure), le nombre de casseroles que ça représente pour remplir ma modeste baignoire.
Un homme raconte l'histoire d'un autre homme à un adolescent devant sa sépulture au cimetière. Cet homme, Antoine Martin, est mort à 80 ans mais n'a vécu que 40 ans. Il a vécu un jour sur deux. 40 ans d'une vie « trépidante » où il se ballade, fait semblant de prendre le train, s'assoit sur une chaise en bois pour fixer un mur de son deux pièces à Montmartre, il mange et il dort. Puis, à minuit, il disparaît corps et âme et revient vingt-quatre heures plus tard au même endroit où il était, sans se souvenir ou se rendre compte de la journée qu'il a ratée. Il évite les lieux fréquentés. Il finit par rencontrer la très jolie Clémentine et ils tombent amoureux.
Un film lent et (trop) long, avec des plans qui durent des plombes sur des trucs inutiles, le temps qui passe... Un film qui n'est pas fait pour moi, trop « français » sans doute (ou qui répond aux clichés qu'on a sur un certain cinéma français) mais que j'ai regardé jusqu'au bout, imaginant avoir un moment de surprise, un moment de grâce...