Héro(binDesBois) vs Abribus : abribus vainqueur
Le seul élément de ce film qui m'ait étonné, c'est sa durée. Quoi, seulement 1h32 ? J'ai cru m'emm... pendant le double. Bon sang, que c'est long, une heure et demie, lorsqu'une histoire est prévisible à ce point, lorsque les situations sont aussi schématiquement manichéennes, lorsque le scénario s'est avéré tellement pitoyable qu'on l'a carrément supprimé à mi-tournage. Du fabuleux roman de Walter Scott qui inspire ce Robin des Banques, on n'a finalement gardé qu'un pitch de 2 lignes.
Toute l'action est basée sur un plan supposé génial élaboré par le héro. Mais faute d'avoir suffisamment d'imagination pour inventer un plan effectivement génial (ou même juste intrigant, voire médiocrement curieux, ou, allez, tout simplement crédible), jamais le réalisateur ne décrira vraiment ce plan. Vas te cacher au fond des bois, arrogant spectateur qui ne croit pas le cinéaste sur parole quand il dit que le héro a fourbi un plan génial !
J'aurais mieux fait de passer 1h32 sous un abribus. Là, au moins, il y a des plans. De circulation, certes, mais c'est déjà mieux que le rien du tout des Justiciers... manqués.