Après avoir consenti à un mariage arrangé, Hiroko se retrouve au sein d'une famille qui l'utilise comme véritable bonne à tout faire, son mari la considérant comme un objet de décoration. Ce portrait de femme, qui doit choisir entre l'asservissement et la liberté, préfigure les figures féminines des grands films de Naruse des années 50. Les larmes d'une femme est une oeuvre simple, d'une grande maîtrise technique, qui est déjà un manifeste pour l'émancipation de la femme dans le Japon conservateur de la fin des années 30. Joli film.

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le 2 août 2017

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