Un photographe recherche une jeune femme pour faire la modèle dans des romans-photos. Entre eux deux va naitre une liaison passionnée. Cependant, le mari de cette dernière, qui soupçonne quelque chose, va engager un détective...
Les liaisons perverses est clairement un produit de son temps, à savoir tourné lors de l'avènement du cinéma érotique et porno dans le milieu des années 1970, mais là, il faut dire que pour une mise en scène soignée, avec pas mal de scènes caméra à l'épaule, on a droit à des acteurs qui jouent comme des patates, surtout le personnage principal joué par Pierre Dudrey. Mais le film a pour lui cet esthétisme de roman-photo qui lui sied plutôt bien.
Mais il faut rappeler que c'est avant tout un film érotique, donc pas de scènes porno, juste des personnes nues qui se caressent, ou qui font semblent de faire l'amour de manière assez grossière, et de point de vue-là, il y en a pas mal.
Quant à l'histoire, qui rappelle un peu Les liaisons dangereuses, on va dire qu'elle est bancale pour être poli, et que l'échec du film en salles va conclure la carrière du réalisateur Jean-Paul Savignac, ancien assistant de Jean-Luc Godard et Jacques Demy.