L’histoire s’inspire d’une histoire réelle qui a eu lieu durant la guerre de Sécession, la querelle entre les Hatfield et McCoy. Our Hospitality commence son histoire en 1810 et les deux familles se nomment : Canfield et McKay. Les deux chefs de famille s’entre-tuent lors d’une fusillade. La veuve McKay décide alors de partir pour New York avec son nouveau-né pour le soustraire à la loi de la vendetta. Puis l’histoire reprend 20 ans plus tard, le bébé est devenu un beau jeune homme (Keaton) et sa première apparition a lieu sur un drôle de vélo d’époque, sans pédales, une draisienne. Arrivé chez lui, il reçoit un courrier l’invitant à venir dans sa ville natale pour toucher son héritage. Sa mère est morte depuis et sa tante lui raconte alors son histoire lui faisant promettre de ne pas approcher les Canfield.
Mais voilà, la vie est rarement simple et elle n’arrange rien quand elle fait monter dans la diligence prise par le jeune McKay, une ravissante jeune fille qui n’est autre qu’une Canfield ! Le trajet vaut le coup d’œil ! Une locomotive à vapeur à ciel ouvert traîne trois diligences derrière elle tandis que le petit chien de McKay, queue frétillante, court derrière ou même dessous les wagons ! C’est complètement folklorique. Le trajet est chaotique et rapproche vite physiquement les deux jeunes gens par la force des choses. De nombreuses péripéties agrémentent le trajet de ce moyen de transport atypique.
Cette rencontre entre les deux jeunes gens va entraîner une situation ubuesque. Pour remercier son compagnon de voyage de sa gentillesse, la jeune Canfield l’invite à manger chez elle. Ses frères et son père ayant découvert l’identité du jeune homme sont décidés à le tuer mais ne peuvent rien faire tant qu’il est sous leur toit en raison des lois de l’hospitalité. Si bien que quitter la maison, va devenir quelque chose de très compliqué pour le jeune McKay qui a découvert par hasard la dangerosité de sa situation.
Cette histoire à la Roméo et Juliette est agrémentée de gags originaux, de situations improbables, d’acrobaties et de bonnes courses poursuites. Keaton crève l’écran comme dans chacun de ses films. Un Keaton qui sera apprécié de tous les fans de cet acteur si expressif dans son inexpressivité !
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