Les gens qui me connaissent savent que je suis quelqu'un de très maladroit. Donc, inutile de vous dire que ce film a été fait pour moi, bien qu'il soit antérieur à ma naissance. Ça raconte l'histoire de Pierre Richard, un type non seulement maladroit mais aussi malchanceux, on dirait même poissard. Un soir de séparation, après que son amie rentre dans les ordres après être allée dans une église où il l'avait emmenée, Pierre Richard décide de se suicider en se jetant d'un pont ; sauf qu'une jeune femme, également plaquée par son amant, et elle aussi malchanceuse, saute au même endroit au même moment. Entre les deux va se créer une belle histoire.
C'est le deuxième film réalisé, (co)écrit et joué par Pierre Richard, et il garde son personnage de distrait, qui semble comme déconnecté du réel, où son absurde est tout à fait normal. Nous sommes dans un univers au fond très burlesque, à base de gags qui sont souvent drôles, mais qui tirent au fond en longueur,d'autant plus que l'histoire en elle-même est peu intéressante.
Pierre Richard a eu l'idée d'emmener ses copains devant la caméra, avec pas moins que Jean Carmet, Pierre Mondy, Francis Lax, Robert Dalban et l'hilarant Mario David en boxeur narcoleptique.
On a aussi des apparitions de Georges Beller, Paul Préboist ou Yves Robert, le père de cinéma de Pierre Richard.
C'est certes sympathique, mais ça fonctionne surtout dans les multiples gags que l'on voit, trop nombreux pour être cités ici, mais dont la morale me plait bien, à savoir que même les maladroits ont droit au bonheur.
En attendant, je fais toujours tomber mes clés ou manquer de glisser quand je marche...