La Galice jusqu'à l'hallali
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Deux hommes de main sont chargés de maquiller le meurtre d'un intellectuel en suicide. Sur le chemin du retour, l'un d'eux s'inquiète pour son fils qui doit être hospitalisé. Tourné clandestinement en Iran, le film de Mohammad Rousolof, présenté à Cannes en 2013, ne présente aucun nom au générique pour des raisons évidentes de sécurité. On avait apprécié le long-métrage précédent du réalisateur, Au revoir, mais Les manuscrits ne brûlent pas est bien plus frontal dans sa dénonciation des méthodes employées par les sbires du pouvoir iranien pour faire taire, voire éliminer, les opposants au régime. Le film, un peu elliptique dans sa première heure, devient plus lisible ensuite prenant la forme d'un thriller très noir et s'achevant de façon très dramatique. En donnant les premiers rôles à deux simples exécutants qui ont des problèmes d'argent qui n'ont d'autre choix que d'accomplir le sale boulot sans se poser trop de questions. C'est glaçant et d'une violence sourde presque insoutenable
Créée
le 14 juin 2018
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