Deux hommes de main sont chargés de maquiller le meurtre d'un intellectuel en suicide. Sur le chemin du retour, l'un d'eux s'inquiète pour son fils qui doit être hospitalisé. Tourné clandestinement en Iran, le film de Mohammad Rousolof, présenté à Cannes en 2013, ne présente aucun nom au générique pour des raisons évidentes de sécurité. On avait apprécié le long-métrage précédent du réalisateur, Au revoir, mais Les manuscrits ne brûlent pas est bien plus frontal dans sa dénonciation des méthodes employées par les sbires du pouvoir iranien pour faire taire, voire éliminer, les opposants au régime. Le film, un peu elliptique dans sa première heure, devient plus lisible ensuite prenant la forme d'un thriller très noir et s'achevant de façon très dramatique. En donnant les premiers rôles à deux simples exécutants qui ont des problèmes d'argent qui n'ont d'autre choix que d'accomplir le sale boulot sans se poser trop de questions. C'est glaçant et d'une violence sourde presque insoutenable

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 14 juin 2018

Critique lue 266 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 266 fois

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13