Les Mercenaires de l'espace (Battle Beyond the Stars) est un remake intergalactique des Sept mercenaires lui même remake des Sept Samouraïs... réalisé par Jimmy T. Murakami, écrit par John Sayles pour Roger Corman... qui met en scéne sur la planète Akir (nommée ainsi en hommage a Akira Kurosawa) menacés par le tyran Sador (joué par John Saxon) et son armée de mutants Malmoris.... un jeune homme courageux nommé Shad (joué par le très fade Richard Thomas) qui se propose de partir recruter des mercenaires interstellaires... parmi lesquels il trouve : Space Cowboy de la Planète Terre, un chauffeur de camion spatial joué par George Peppard (excellent et totalement décomplexé)... la jolie Nanelia (jouée par Darlanne Fluegel... qu'on reverra par la suite dans Il était une fois en Amérique et Police fédérale Los Angeles) la fille du vieux docteur Héphaïstos (joué par Sam Jaffe) un spécialiste dans la réparation des androïdes.... Gelt (joué par Robert Vaughn... qui reprend son même role), un assassin de riches très recherchés... Saint-Exmin (jouée par Sybil Danning), une guerrière Walkyrie... et divers androïdes dont des Radiateurs...
Les Mercenaires de l'espace (le film) reste fidèle a l'esprit Roger Corman avec son budget modeste, ses décors kitchs (dont la planète Akir), son humour omniprésent et ses acteurs plus ou moins approximatifs (mention spéciale au maquillage de John Saxon... qui fait très félon) et se laisse voir avec un plaisir très coupable par son aspect bande dessinée et ses clins d’œils cinématographiques... bien sur certains peuvent critiquer le manque d’épaisseur du héros principal (Richard Thomas... réellement très fade) et la longueur de certaines scènes de batailles dont le coté Star Wars est assez prononcé... mais pour des cinéphages comme moi), ce long métrage reste en dépit de ses aspects (volontairement) ringard (je tiens a rappeler que la direction artistique est d'un certain Jim Cameron (futur cinéaste d'Avatar), plus infiniment plus sympathique que des gros produits de consommations actuels... Un bon gros petit plaisir coupable totalement décomplexé et jouissif.