Les misérables est un projet ambitieux: un parallèle entre la seconde guerre mondiale et le roman d'Hugo par Lelouch, avec Belmondo, soit 4 grosses influences dans l'imaginaire collectif français.
En fin de compte le résultat est bien décevant: le film a la gueule d'un téléfilm des années 80, le parallèle est un des plus poussifs que j'ai vu de ma vie, Bebel commente toutes les 10 minutes par un "ma vie, au final, c'est un peu celle de Gavroche" avec un nom de misérable différent à chaque fois. La musique de patricia kaas résume la finesse du message du film: on est tous des misérables, faut pas chercher plus loin. Enfin le gros point faible du film pour moi (et là c'est totalement subjectif j'assume): je déteste Belmondo qui, 50 ans après, joue le héros de la résistance, ça donne un personnage totalement manichéen, cliché et premier degré comme jamais: l'As des As en mélo.
Au final, le misérable que j'aime le moins, le film de Bebel que j'aime le moins, le Lelouch que j'aime le moins et le film sur la 2°nde GM que j'aime le moins. Dommage