La Chasse, de Thomas Génie Vinterberg est un des rares exemples dans ma mémoire de films autant cruels avec le protagoniste par leur concept (en l’occurrence un maître d'école se retrouve accusé à tort par une fille de 5-6 ans de pédophilie) qu'avec le spectateur par le brio de l'utilisation du concept (Mads n'a pas d'issue, mais personne n'est le méchant du film).
C'est pour moi un des meilleurs scénarios de films que j'ai pu voir:
-l'évolution des personnages est réel et identifiable à la réalité (comment réagir en présomption de viol: autant pour le coupable présumé, son fils, le père de la petite fille prétendument abusée): chacun des personnage et chacune des réactions sont immersifs car cruellement possibles
-le crescendo des situations est manié avec une justesse inouïe: les événements arrivent sans se faire attendre ni trop brusquement, ce qui créé une sensation d'inévitable, de fatal
Une claque de Vintenberg, claque absolue, attention, âme sensible s'abstenir