Virée déjantée
Les Mitchell contre les machines est une belle réussite. Euphorisant et souvent décapant, ce film d’animation est une boule d’énergie qui balaie tout sur son passage. Dès les premiers instants, on...
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le 3 mai 2021
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Un père perds le contact avec sa progéniture et organise un road trip en quête d'une complicité retrouvée. Bon jusque-là on est sur le même pitch que celui de Dingo & Max de 1995, sauf que depuis, les réseaux sociaux sont apparus et se sont glissés dans les relations familiales, creusant encore davantage les tranchées d'âge. C'est alors que la toute puissance "googlienne" (symbolisée avec inspiration par... un téléphone portable) juge les humains déplorables et égoïstes, ce qui la pousse à vouloir emprisonner l'humanité toute entière. C'est sans compter sur Katie, la plus grande passionnée de cinéma que l'on ait connu depuis la création de Nyan Cat, qui va renouer les liens avec son père afin de sauver le monde.
Je me suis vraiment fait avoir en beauté par les critiques positives. Malgré une animation très réussie, ce film est déjà vu 100 fois, avec toujours les mêmes clichés, les mêmes banalités, les mêmes morales (quoi ? on dit des moraux?), le tout rythmé à coups de références pop section "gif" et "memes" (pour faire "djeun's" m'voyez). Bref, je suis toujours très pessimiste lorsqu'il s'agit de films d'animations simulant notre époque moderne (j'ai eu aussi beaucoup de mal avec En Avant), et ce Mitchell contre les Machines est au final le prototype ultime qui symbolise toutes mes craintes. Une jeunesse caricaturée, gâtée, insupportable, bercée trop près d'un mur Facebook, et des parents qui sont toujours aussi dépassés que recyclés d'un film à l'autre.
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Créée
le 2 mai 2021
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