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Enfin la fin d'une ère, avec cette suite directe au précédent opus : le Godzilla vs Mechagodzilla de 1974.


Du bon et du moins bon dans ce film. Je me suis globalement moins ennuyé.


Le film repose une fois encore sur une galerie d'humains dont les actions mèneront à l'affrontement de monstres géants, sur fond de manipulation scientifique et complot extraterrestre.


Quelques plans à échelle humaine, quelques passages de destruction et quelques miniatures bien sympas par-ci par-là, quelques ratés bien rigolos également (genre Godzilla qui fait du roulé-boulé, ou alors Godzilla qui se fait jeter et vole avec la légèreté d'une peluche voire d'un ballon), mais par moments on sent un petit effort de mise en scène. Dommage que les monstres se bastonnent comme si c'était du free fight et que les ralentis ne sont utilisés qu'une fois sur deux, et ce toujours pour l'effet de style cheapos plutôt que pour créer une sensation de gigantisme.


Un casting à la ramasse. La palme revient à l'actrice "principale" qui, non content de se taper un perso insupportable et commentant tout ce qui se passe à la moindre occasion, la joue superbement mal. Le grand-père aussi n'est pas mauvais dans son genre. L'ajout de gamins à la toute fin est débile m'enfin bon, on ne va pas se plaindre y en a pas en persos principaux.


Une intrigue toujours tarabiscotée, des bastons toujours techniquement limitées, une vibe 007 toujours sensiblement ressentie, on est dans la même veine que le précédent mais je me suis moins emmerdé devant celui-ci.


Évidemment le Mechagodzilla qui vole tout en restant immobile est de retour pour mon plus grand plaisir.
Le Titanosaurus a un design pas dégueu (sauf les pattes, qui de profil donnent l'impression que c'est un poulet) mais la qualité du costume oh boy... On va dire que ça colle avec le reste de la production.


Une conclusion en demi-teinte mais moins catastrophique que je ne l'aurais cru, pour une ère qui sera passée, après un démarrage fortement ancré dans la critique allégorique et la terreur, par une série de films plus ou moins mauvais, parfois divertissants pour cela, parfois horriblement ennuyants.

Chernobill
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le 14 mars 2021

Critique lue 121 fois

Chernobill

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