Un film rêvé.
C'est mon Rozier préféré je crois. Peut-être le plus fondamentalement libre du cinéaste, qui s'affranchit de tout, s'octroie le droit de brinquebaler, de délirer à l'infini, de partir rêver aux...
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le 6 févr. 2016
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Qu'est-ce qui marque quand on revoit pour la première fois Les naufragés de l'île de la tortue, qui plus est sur un grand écran de cinéma, dans une salle bondée et acquise au film (festival de La Rochelle 2023) ? En premier lieu, la liberté de ton de son réalisateur, Jacques Rozier, dans une comédie qui ressemble parfois à un essai expérimental. Avec ses moments jubilatoires mais aussi ses très longs creux qui envahissent un film de près de 2 heures et 20 minutes. La déception vient principalement d'un manque d'approfondissement certain des personnages, y compris les deux principaux, qui passent toujours après des situations absurdes et des bribes de dialogues parfois très amusants, quand même. Plus que Pierre Richard, assez contraint, c'est du côté de Jacques Villeret et de quelques seconds rôles croustillants (Patrick Chesnais, Jran-François Balmer) que l'on ira chercher des motifs de satisfaction dans cette épopée hardie et pathétique à la fois. Après cela, c'est le tournage du tournage que l'on aimerait bien découvrir, qui serait sans doute encore plus drôle et plus baroque que le film lui-même.
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le 6 juil. 2023
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