Parceque Les nouvelles aventures d’Aladdin a obtenu un succés clairement immérité, c’est au tour de Cendrillon de voir une version sortir en salle. Pour un univers partagé bien puant ?
Le film démarre comme son prédécesseur. Ou presque. C’est l’anniversaire de Julie mais tout le monde s’en fout dans sa boite. Surtout Marco, le fils du boss, plus intéressé par les seins d’Aurore. Quand Marco appelle Julie chez elle, elle est heureuse mais il lui raméne juste son fils à garder pendant qu’il va a son rencard avec Aurore. Et donc le gamin, en toute logique, préfére qu’on lui raconte Cendrillon plutôt que de regarder la télé. Une attitude de gosse normal en somme…
Bon, déjà là il y a un truc qui cloche. Mais bon, admettons. La suite sera pire de toute façon. parcequ’on va devoir se payer une espéce de parodie en mode Friedberg/Seltzer qui n’a aucun sens. Les références pop ne s’intégrent pas du tout à l’histoire… et ne sont pas drôles, les acteurs sont presque tous mauvais (sauvons Vincent Desagnat et la bonne humeur de Marilou Berry), et, comme pour Aladdin, le film se permet des sous entendu homophobe dont on se serait bien passé.
Si on y ajoute une référence bien lourde à Aladdin version Kev Adams et une mise en scéne de mauvais téléfilm, il ne reste plus que des décors acceptable de temps en temps, et le fait qu’il ne soit pas bien long pour le sauver. Et cette BO… tellement minable… Décidément, cette semaine de cinéma français est bien triste. Et quand on sait qu’Alad’2 est en tournage. J’ai peur…