Des soeurs pas si bonnes que ça...

Comme quoi la cinéphilie n'a pas de limites, je crois que c'est non seulement la première fois que je regarde un film réalisé par Bruno Mattei mais en en plus que je vois ce qu'on appelle de la nunsploitation, si on excepte quelques titres japonais (je pense au Couvent de la bête sacrée), et franchement....
Le film raconte l'arrivée d'une nouvelle soeur, Virginia de Leyva, qui vient remettre de l'ordre dans un couvent où règnent le péché et la luxure, mais ça ne l'empêche pas d'être débauchée elle aussi. Devenue mère supérieur, elle devient la proie d'un prête qui veut la tuer.

J'avoue que le début, où on voit deux chevaux qui forniquent, plans empruntés à La bête de Walerian Borowczyk, j'ai commencé à bouillir intérieurement, car ça m'a fait à nouveau penser à cette horreur, et là, on se le farcit encore une fois, avec force détails sur la copulation entre deux chevaux (et non pas une 2 CV). Ensuite, ça va un peu mieux, car malgré un budget qu'on sent dérisoire, il y a quelques moyens ça et là, sur les costumes qu'on voit très vite, les diverses pièces du couvent qu'on voit très vite quand ce ne sont pas des lits, et sur les actrices, qu'on voit par contre beaucoup, et le plus souvent de manière déculottée. Car oui, Les novices libertines est un film érotique, où tout le monde tombe très vite les hauts et les bas, sauf pour les zizis des messieurs qui sont toujours cachés, et il faut dire, sans sexisme aucun, que les actrices sont toutes très belles, même si les diverses traces de maillot ne sont guère discrètes.
Ça frôle parfois le ridicule lors par exemple d'une orgie dans un des salons (ne faites pas ça chez vous) où on voit parfaitement que tout le monde simule les actes sexuels, y compris un des personnages déguisé en diable avec un collant rouge, et à qui on voit que tout ça fait de l'effet.

Bon, pour l'histoire, à part dire que le clergé s'en prend plein les gencives et qu'il y a du coup de fouet, des scènes de viol qui se transforment en grande histoire d'amour, difficile d'y trouver un grand intérêt, sauf que les 90 minutes sont passées rapidement. De ce que j'ai compris, ce n'est pas encore du Bruno Mattei période Z, donc j'ai peur pour les futures découvertes.