La figure de Raspoutine a inspiré souvent le cinéma et presque toujours en prenant de grandes libertés avec la vérité historique. Pierre Chenal, dont la meilleure période se situe avant-guerre, réalise une version sans génie mais plutôt divertissante, survolant les dernières années du moine diabolique, dans un portrait plutôt indulgent, en aucun cas repoussant. Quant à son assassinat, qui vient évidemment en conclusion, mieux vaut tsar que jamais, il n'est pas aussi spectaculaire qu'attendu. Dans Le rôle principal, Edmund Purdom joue avec une certaine sobriété à l'instar de l'ensemble de l'interprétation qui manque un peu de personnalité.

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le 4 oct. 2021

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