Le jeu des masques
Hymne à la beauté fragile et équivoque de jean Seberg, ce film se déroule sur un rythme lancinant renforcé par un air entêtant de flute de pan. Presque exclusivement tourné sur une plage, c’est...
le 10 févr. 2020
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Hymne à la beauté fragile et équivoque de jean Seberg, ce film se déroule sur un rythme lancinant renforcé par un air entêtant de flute de pan. Presque exclusivement tourné sur une plage, c’est pourtant une étouffante tragédie où éros et thanatos se font la belle part.
Brasseur y est comme toujours sombre et subtilement cynique presque aussi inquiétant que son chauffeur Jean-Pierre Kalfon, partis tous deux à la recherche de l’épouse et amante, nymphomane et frigide.
Réalisé par Romain Gary lui même, on ne peut s’empêcher de songer qu’il crypte peut-être les douloureux problèmes d’un futur couple de suicidés. La scène d’ouverture du film fait irrémédiablement penser à d’autres écrites dans « Au-delà de cette limite… » où voyeurisme et projection fantasmée contribuent à l’excitation sexuelle du protagoniste.
Idée renforcée par un masque qui à l'apparence du profil de l'écrivain. Quelques maladresses de mise en scène et une Jean Seberg toujours impeccablement coiffée agacent mais l’ensemble laisse une impression de malaise qui a du contribuer avec son caractère sexuel à interdire ce film difficilement visible aujourd’hui en de bonnes conditions.
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le 10 févr. 2020
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