Les faits historiques sur lesquelles se fondent l'intrigue seraient l'exode de milices pro-nazies vers l'Autriche et l'Ukraine après la défaite. Je n'ai pas vérifié ces faits mais ce désir de vérifier vient sans doute de l'aspect anecdotique de toute historicité qu'inflige un soupçon de traitement à la Leone, si l'on peut dire.
Dans le même ordre d'idée, la musique y a une place omniprésente et laisse peu de place au silence et à la sensibilité du spectateur.
Heureusement, cela n'est tout de même pas aussi dénaturé que du Leone mais tout de même, tout y semble l'ombre de lui-même: des êtres vivants jusqu'à l'Histoire en passant, plus grave peut-être encore, par le cinéma.
Du gâchis pour une intrigue pleine de potentialités.