En 1210, François et ses compagnons obtiennent du Pape Innocent III l'autorisation de vivre selon leur philosophie : dans la pauvreté absolue grâce à l'aumône. Ils s'installent à la campagne près de la ville d'Assise.
Le film se compose de chapitres autonomes et se clôt par la dispersion de la confrérie. Comme Jésus, François appelle ses frères à aller prêcher. Un personnage vole la vedette à François, c'est Ginepro, dont la naïveté finira par être salutaire.
Tout en parlant des préceptes religieux de François, Roberto Rossellini donne au scénario une forme quasi burlesque, pouvant plaire à tout public. Mais le film en devient aussi (comme le dit Rossellini dans l'introduction) un éloge de l'innocence, présentée comme état de grâce. Pour les croyants la grâce est essentielle. J'ai beaucoup pensé aux Béatitudes (discours sur la montagne dans les Evangiles) que ce film illustre en partie.
C'est un très beau noir et blanc avec des beaux mouvements de groupes, entrant ou sortant du champ, une simplicité toute franciscaine dans les décors, costumes et paysages.