Êtres en suspension
À la manière des « particules » qui donnent au film son titre et qu’une scène montre errant dans le vide, en attendant de s’agréger, ce premier long-métrage de fiction du réalisateur franco-suisse...
le 6 juil. 2019
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Le cinéaste franco-suisse Blaise Harrison fait montre de beaucoup d'ambition dans son premier long-métrage de fiction, Les particules. Essayer de circonvenir le film d'adolescence, genre éculé, en mélangeant réalisme et fantastique n'est pas en soi une mauvaise idée mais encore faut-il respecter un certain nombre de règles pour proposer une histoire prenante, sans avoir à se réfugier dans une pseudo-abstraction pour expliquer la grande vacuité (et suffisance) de son scénario. Malgré quelques éclairs poétiques, très épars, on retient principalement le côté nébuleux de la chose agrémenté de dialogues qui frisent le néant et une interprétation en-dessous de tout, à commencer par celle de son personnage principal pour qui l'apathie est vraiment en danger. En un mot comme en cent, ces particules suintent l'ennui à grosses gouttes dès ses premières minutes et on attend vainement un semblant de relance de l'intérêt qui ne vient jamais. Et par pitié, qu'on ne prononce pas le nom de David Lynch pour évoquer ce cauchemar filmé.
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le 6 juin 2019
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