Deux ans après le succès du premier film, voici une suite aux Petits Champions cette fois-ci réalisée par Sam Weisman, réalisateur sur le petit écran faisant ici ses premiers pas au cinéma. Pour cette première séquelle, on prend les mêmes et on recommence : Emilio Estevez rempile dans le rôle du coach Gordon Bombay tandis que la plupart des gamins du premier opus reviennent aussi avec quelques centimètres de plus afin de renfiler les patins pour une nouvelle aventure. Seuls quelques gosses manquent à l'appel, remplacés par de nouveaux jeunes joueurs très charismatiques.
Pour l'histoire, les valeurs américaines bien pensées sont toujours présentes, nos héros entrant désormais chez les grands en participant à l’International Goodwill Games où ils vont affronter la terrible équipe des Islandais menée par un patibulaire entraîneur (campé par l'imposant Carsten Norgaard). Et tandis que leur coach s'adonne aux joies du sponsoring et de la belle vie engendrée par les dollars que l'État lui paie, ses joueurs perdent quelque peu leurs repères, s'affrontant parfois entre eux. Le chaos, le sacrifice et la reconnaissance sont donc au centre de ce deuxième film tout aussi sympathique que son aîné.
Nos jeunes têtes brûlées sont plus attachants que jamais et la mise en scène dynamique de Sam Weisman (accompagnée de beaucoup de gags et de bruitages parfois cartoonesques) arrivent à nous combler une fois de plus de joie, les valeurs et l'humour s'entrechoquant à merveille. Et si l'effet de surprise est certes passé, on ne regrette toutefois pas le spectacle, l'esprit du premier film et l'efficacité des matchs de hockey restant de marbre. En somme, une très bonne séquelle inattendue et plaisante qui marque surtout la fin de carrière pour ce bon vieux Emilio Estevez.