C'est un fait. Je n'ai absolument rien contre le football en lui-même et je ne mettrais pas en lumière toutes les magouilles inhérentes à un sport populaire et donc vecteur de pognon mais c'est comme ça, le football m'emmerde profondément. C'est comme ça et pas autrement. Pourquoi perdre mon temps devant un film à la gloire d'une pratique qui m'indiffère ? Tout simplement parce que je suis curieux et qu'il existe plein de bons films sportifs.
Visiblement tiré de faits réels (pour ce que j'en sais), "Les Petits Princes" part d'une bonne intention, tentant comme il peut de prôner le dépassement de soit et d'inviter le spectateur à aller au bout de ses rêves malgré les obstacles. Okay, c'est bien beau tout ça mais concrètement ça raconte quoi ?
Eh bien la même histoire que 98 % des récits sportifs déjà existant, avec tous les clichés et lieux communs que cela implique, allant du jeune outsider à l'entraîneur bourru en passant par la petite amie accessoire et les rivalités de rigueur. En gros, le scénario des "Petits Princes" ne propose absolument rien de neuf et même le chat aura deviné la fin avant même les cinq premières minutes.
Et ce n'est pas la mise en scène trop démonstrative digne d'une pub Adidas ou l'interprétation sans saveur (hormis Reda Kateb, attachant et charismatique) qui transformera ces "Petits Princes" en autre chose qu'un gentil téléfilm plein de bonnes intentions mais sans aucun intérêt.