Une mise en scène soignée, une intrigue rythmée et une distribution particulièrement réussie !

Les Pirates du métro (1974), adapté du roman éponyme de John Godey, est un polar qui n’a pas pris une seule ride ! Brillant tant dans le fond que dans la forme, Joseph Sargent (Les dents de la mer 4 - 1986) nous entraîne au cœur du métro New-Yorkais, où quatre hommes armés prennent d’assaut une rame de métro et vont demander une rançon contre la vie des passagers.

Loin d’être un énième film de gangsters ou de prise d’otages, le film nous tient en haleine en un rien de temps et ne perd pas une seconde pour rentrer dans le vif du sujet. Une mise en scène soignée, une intrigue rythmée et une distribution particulièrement réussie (les répliques fusent et nous réservent quelques surprises, notamment en VF).

On s’étonnera tout de même de constater à quel point le film s’avère misogyne (nombreux sont les propos péjoratifs à l’encontre des femmes) et peut tenir de tels discours racistes (notamment envers la communauté japonaise, des propos tenus par le lieutenant lorsqu’il fait visiter le centre de contrôle du réseau à des responsables du métro de Tokyo).

Prenant de bout en bout, on en perd pas une miette, et ce jusqu’à la toute fin du film. Ce qui était loin d’être le cas avec L'Attaque du métro 123 (2009), décevant remake de Tony Scott, avec Denzel Washington & John Travolta. A noté qu’il existe aussi un remake télévisé : Le Métro de l'angoisse (1998).

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« - Éh dit donc, qu’est-ce que tout ces chinetoques fichent dans le coin ?
- Ah non de dieu, je les avais oublié ceux la.
- Charly, fait monter ces 4 macaques. »

« Cessez de tortiller du cul, il faut chier droit, il faut payer ! »

Mes autres répliques